1. |
Panique
02:20
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Panique
La gorge nouée
Le crane atomisé
Panique
Le corps entier
Tendu paralysé
Cette sensation me perce
Cette sensation me stresse
Chaque jour à s’accumuler
Le cerveau dans une presse
Je sens mon sang
Je sens mon sang taper
Je sens mon sang frapper
Je sens mon sang frapper
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2. |
Ironie
02:15
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Peu importe, ou que j’aille
C’est toujours la même ironie
Chacun pour soi
Encore moins par ici
Si tu veux pas
Si tu peux pas
Traine pas ici
On trouvera un moyen poli
Des plantes pour les déloger
Quelle ironie
Pas plus de sens qu’un tas de gravier
Des fleurs pour les empêcher
De s’installer
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3. |
Odium Fati
02:16
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Ce qui ne te tue pas
Te rend encore plus faible, encore plus froid
Il t’arrive encore parfois
D’oublier les choses auxquelles tu crois
Ce qui t’attendras
Si tu abandonnes et baisse les bras
Je le souhaite à personne
Surtout pas toi
Car il arrive parfois
D’oublier les choses auxquelles on croit
Faire face à la fatalité
Détester la facilité
Ce qui ne te tue pas
Te rend encore plus faible encore plus froid
Détester la facilité
Faire face à la futilité
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4. |
Six Pieds Sous Terre
03:25
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J’ai si longtemps usé
Les mêmes promesses
J’ai si longtemps consumé
Le peu de confiance qui m’habitait
J’ai si longtemps couru
A ma propre perte
J’ai si longtemps creusé ma tombe
Nuit et jour de froides ivresses
Jamais je n’aurai pensé
Finir ici six pieds sous terre
J’ai jamais eu envie
De faire semblant
J’ai jamais eu envie
D’indifférence
J’ai jamais si envie
D’être diffèrent
J’ai jamais eu l’impression
D’être autre chose que transparent
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5. |
Les Moraux
02:16
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Ils attendent en rangs serrés
Toujours là à t’observer
Ils espèrent te voir chuter
Toujours prêts à t’enterrer
Ils feront un jour peut être
Des charniers de nos idées
Ils feront un jour de fête
Des feux de tout nos excès.
Tu crois qu’ils vont te lâcher
Quand c’est dans ton crane qu’ils sont calés
Ils s’approchent
Ils te cherchent sans arrêt
Ils s’accrochent
Ils te cherchent sans arrêt
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6. |
Blah Blah Blah
02:03
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Les poches/Bien remplies
De notre misère
Tes discours/Bien pourris
Et tes grands airs
De ne pas y toucher
Ouais c’est ça/On est pareil
Tous les deux
Ton bizness/et tes magouilles
De gros dégueu
Me file la nausée
Toujours le premier à juger
Tous tes bons points à donner
Tu parles tu parles mais finalement
Qu’est-ce que t’as fait ?
Et tu nous donnes à chacun
De grandes leçons d’humilité
Regarde-toi bien dans la glace
Sens-tu venir l’envie de gerber ?
Si tu pouvais arrêter cette diarrhée
Qui sans cesse de ton cerveau est expulsé
Blahblahblahblah…
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7. |
Obsolescence Programmée
04:00
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Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Quelle solution pour miraculé
Face à un monde qui veut s’éliminer ?
Juste voir sa chute
Et observer les fumées
Lentement nous asphyxier
En pure perte
Prendre vainement conscience
De l’obsolescence
La fin programmée
Comme un objet usagé
Circuit carbonisé
Le rien nous guette
A trop vouloir toujours tout posséder
Du vide pour remplir nos vies
De déchets
Des idées toutes faites
Sur des tas d’avis et préjugés
Ya rien à sauver ici
Une pure perte
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8. |
Realité
02:54
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Trouver un rang
Qui nous convient
Fermer les yeux
Serrer des mains
Sauver sa peau
Sauver les siens
Remettre ses rêves
Au lendemain
On cherche à fuir la réalité
Une vie d’ennui à moindre frais
Trouver quelqu’un
Perdre ce quelqu’un
Compter les heures
Les heures en moins
Sans discuter
Attendre la fin
Crever tout seul
Comme un vieux chien
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DÉFAITE Lyon, France
RIP Défaite.
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